NaturoScoop / Regard régional sur le commerce international des espèces sauvages (CITES)

💷 En 2025, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) fête ses 50 ans. Signée en 1975, elle constitue l’un des outils internationaux les plus importants pour lutter contre la surexploitation des espèces sauvages. Son objectif : veiller à ce que le commerce international d’animaux et de plantes — vivants ou transformés — ne menace pas leur survie. Aujourd’hui, plus de 40 000 espèces sont réglementées grâce à ce cadre mondial. 

🐾 Le commerce international de faune et flore sauvages représente chaque année des milliards de dollars et alimente le 4 trafic illégal le plus lucratif au monde. Sans contrôle, ce commerce peut décimer des populations entières, prélever des espèces dans leur milieu naturel ou encourager la contrefaçon de produits d’origine animale et végétale (ivoire, bois précieux, reptiles, orchidées…). Chaque spécimen contrôlé aux frontières doit faire l’objet d’un permis garantissant un commerce légal, durable et traçable. 

🔎 En région BFC198 espèces présentes sont soumises à la CITES. Il peut s’agir d’oiseaux, de reptiles, d’amphibiens, de plantes ou de mammifères. Les contrôles sont assurés par des agents spécialisés (OFB, douanes, services vétérinaires, gendarmerie), et les sanctions en cas de fraude sont lourdes : jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende, voire 7 ans et 750 000 € en bande organisée. 

🌱 Tout le monde peut agir en évitant d’acheter des objets issus d’espèces protégées (ivoire, bois exotiques, peaux, souvenirs touristiques…), en privilégiant les filières certifiées, et en signalant les ventes suspectes. La CITES repose aussi sur la vigilance de chacun : protéger les espèces menacées, c’est agir pour la biodiversité mondiale… depuis chez soi. 

Source : Export ORB Sigogne, 2025
Liens utiles : Protection réglementaire des espèces, DREAL BFC
La CITES en bref